𝐃𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐞𝐱𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐠𝐞𝐧𝐫𝐞, 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟒

LA FONDATION JASMIN ROY SOPHIE DESMARAIS DÉVOILE LES RÉSULTATS DE L’UN DES PLUS VASTES SONDAGES MENÉS SUR LA DIVERSITÉ SEXUELLE ET DE GENRE

L’étude met en lumière les besoins criants d’aide et de soutien des jeunes issus de la diversité sexuelle et de genre, en particulier des personnes trans et non-binaires au Canada 

La Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais a dévoilé mardi les résultats d’un sondage majeur portant sur la diversité sexuelle et de genre au Canada, réalisé par la firme de sondage CROP et propulsé par BRP. L’analyse des résultats démontre que les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre subissent plus de violence, d’intimidation et de discrimination, particulièrement les jeunes et les personnes trans ou non-binaires.

Cette nouvelle recherche fait suite au premier sondage pancanadien Réalités LGBT, conduit par la Fondation en 2017, afin de voir ce qui a évolué depuis sept ans.

 Ouverture à la diversité – en bref

·  Le sondage de 2024 montre un plus grand degré d’ouverture ; la proportion de personnes se disant à l’aise de côtoyer des personnes de la diversité d’identité de genre est passée de 60 % en 2017 à 66 % en 2024.

·  51 % de la population canadienne est d’avis que la situation s’est améliorée ces dernières années. Seuls 14 % estiment que les choses se sont détériorées. Or, la perception des personnes de la diversité sexuelle et de genre diffère : 39 % voient une amélioration, alors qu’une proportion équivalente constate plutôt une détérioration.

·  Parmi les personnes de la diversité ayant déclaré ne pas être nées au Canada, 67 % estiment que leur venue au pays leur a permis d’exprimer plus librement leur identité de genre et/ou leur orientation sexuelle.

 Les violences subies et l’état de la santé mentale

·  Les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre sont davantage l’objet de violence et de discrimination. Au cours des 12 derniers mois, 23 % de la population générale au pays a vécu de la violence, tandis que pour les personnes de la diversité sexuelle et de genre, ce nombre s’élève à 46 % (à vie, 69 % de la population canadienne a connu une forme de violence ou de discrimination, comparativement à 89 % pour les personnes de la diversité). L’apparence physique (18 %), l’identité de genre et l’orientation sexuelle (tous deux à 15 %) sont les motifs principaux des violences et discriminations rapportées.

·  Le lieu de travail et les établissements scolaires sont rapportés au total dans 24 % des cas du dernier épisode de discrimination ou de violence. Dans 18 % des cas, l’agression subie par les personnes de la diversité sexuelle et de genre était le fait de collègues de travail ou d’études.

·  Les personnes de la diversité sont trois fois plus victimes de cyberviolence que le reste de la population (32 % contre 10 %). Et si on se concentre sur les 12 derniers mois, ce sont les personnes trans (26 %) et les plus jeunes de la diversité (25 % chez les 15-17 ans) qui en sont le plus souvent les victimes.

·  Les personnes de la diversité sont deux fois plus nombreuses à avoir reçu un diagnostic de dépression (respectivement 49 % contre 26 % parmi la population) ou de trouble anxieux (respectivement 48 % contre 26 %).

·  Quatre personnes de la diversité sur 10 (40 %) révèlent avoir eu des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois, c’est trois fois plus que parmi la population canadienne (12 %).

·  Plus de la moitié (58 %) des personnes de la diversité évaluent les ressources d’aide qui leur sont disponibles comme étant insuffisantes.

Pour consulter le rapport complet du sondage Diversité sexuelle et de genre au Canada publié par la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, veuillez suivre ce lien : http://fondationjasminroy.com

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