On la connaît bien, cette fameuse petite voix intérieure. Celle qui chuchote (ou crie, selon les jours) : « Ce n’est pas pour toi », « Tu es fatigué » ou encore « Tu n’as pas à dire oui à tout ». Et pourtant, combien de fois l’ignorons-nous pour faire plaisir, éviter un conflit ou simplement par peur d’avoir l’air égoïste ?
Écoutons-la, cette petite voix. Elle ne cherche pas à nous éloigner des autres, mais à nous rapprocher de nous-mêmes.
Poser ses limites, ce n’est pas être égoïste — c’est être clair
L’égoïsme, c’est agir au détriment des autres, en se plaçant systématiquement en priorité sans se soucier de l’impact. Poser ses limites, c’est dire : « Voici ce que je suis capable d’offrir, sans me perdre en chemin. » Grande nuance.
Dire non à un projet de plus, à une soirée qu’on n’a pas l’énergie d’endurer ou à une personne qui franchit nos frontières, ce n’est pas rejeter. C’est choisir de se respecter pour mieux être présent là où ça compte vraiment.
Comment écouter sa petite voix (sans avoir l’air mystique)?
- Prenez un moment de pause quand quelque chose vous dérange. Ce malaise, cette fatigue soudaine ? Ce sont des signaux.
- Demandez-vous ce dont vous avez besoin, pas ce que les autres attendent. Votre bien-être compte aussi.
- Exprimez vos limites clairement, sans culpabilité. Un « non » dit avec respect vaut mieux qu’un « oui » donné à contre-cœur.
Écouter sa petite voix, c’est un acte de lucidité et de bienveillance envers soi. Poser ses limites, c’est tracer le chemin vers des relations plus saines et une vie plus alignée. Ce n’est pas s’éloigner du monde, c’est y entrer avec plus de clarté.
Et vous, quelle est la limite que votre petite voix essaie de vous faire entendre… depuis un bon moment déjà ?