Le 30 juin, c’est la Journée mondiale des réseaux sociaux — cette jungle numérique où l’on partage nos vacances, nos opinions, nos chats… et parfois, un peu trop d’informations. Les réseaux sociaux, bien utilisés, peuvent connecter, inspirer et faire réfléchir. Mal utilisés, ils peuvent blesser, polariser et épuiser. Comme toute chose puissante, ils demandent un mode d’emploi éthique.
Parce qu’on mérite mieux que des débats toxiques en commentaires ou des scrolls qui finissent en maux de tête, voici quelques règles de base pour une utilisation saine et respectueuse des médias sociaux, avec une pincée d’humour, mais beaucoup de sérieux.
Les 10 commandements d’un(e) internaute bienveillant(e)
Tu penseras avant de publier.
Si ça ne se dit pas dans une salle de réunion ou à table chez belle-maman, c’est probablement un signe.
Tu respecteras le consentement.
« Taguer » quelqu’un, publier sa photo ou raconter sa vie sans son accord ? Pas chic. Demande d’abord.
Tu vérifieras les infos avant de partager.
Vérifiez les informations trouvées en ligne et si au moins deux sources différentes les corroborent, cela donne plus de crédibilité à ces informations.
Tu te souviendras que derrière l’écran, il y a un être humain.
Avant de commenter avec rage, respire. Répondre avec respect est une révolution en soi.
Tu éviteras les comparaisons toxiques.
La vie parfaite des autres est filtrée. La tienne est réelle. Et c’est très bien ainsi.
Tu donneras du crédit aux créateurs.
Un mème drôle, une image inspirante ? Cite ta source. C’est une question de respect.
Tu prendras des pauses numériques.
Le monde réel contient des arbres, du soleil et des humains qui parlent sans emojis.
Tu ne passeras pas ta journée à tout commenter.
Le silence, parfois, est une opinion aussi valable qu’un long paragraphe.
Tu signaleras les contenus haineux.
L’inaction, c’est laisser faire. L’inaction, c’est aussi consentir et donner de la légitimé aux contenus haineux. Agir, c’est protéger.
Tu utiliseras tes plateformes pour faire du bien.
Un mot d’encouragement, un partage positif, un message d’inclusion : chaque clic compte.
Enfin, les réseaux sociaux ne sont ni bons ni mauvais. Tout dépend de « comment » on les utilise. Et si, en cette journée mondiale, on choisissait d’en faire un espace plus humain, plus respectueux… et un peu moins bruyant ?
Et vous, quel commandement aimeriez-vous que tout le monde applique dès aujourd’hui ?
